Archives mensuelles : juillet 2015

Renaître

A l’ombre de ma plume, un trait à peine un soulignement
pas un clignement d’oeil, battement de paup!ère.
Figé devant le blanc de la page. Qu’écrire . . .

Que mon amour mérite plus qu’une ombre.
Mon coeur a pleinement le droit de danser
dans la lumière des rayons de soleil.

Que dire dans le monde de l’ ombre
Le gris se trouble jusqu’à cotoier la peur
dans les heurts des coins de la pensée

Que mon Coeur a hâte de dépasser
l’absence, l’attente et la violence
quand le monde s’offre dehors

Au soleil de mon encre, un trait de chaleur
prend feu dans le sang bouillonnant
de la pulsation, fière d’être la Vie.

Que dire, la Vie est la Pulsation
qui guide mes pas et mes expèriences

Mon choix est universel, chercher
par la chatoyance de l’Amour
à se réchauffer au Soleil.

Et comme l’Amour est éternel
le soleil l’accompagne
à la vitesse de la lumière

Et mon coeur se rouvrira
De ces battements libres
je renaîtrais

 

 

Motivation – Courir après son Rêve ou l’attraper avec leplaisirdecourir.com

Booster sa motivation pour courir

Chronique Philosophique ou simple récit , voici quelques lignes  jetées sur le papier juste avant la course pour booster sa motivation pour courir  mais pas seulement.
(article co-ecrit avec l’auteur du site www.creadire.com,
par
Damien du site http://www.leplaisirdecourir.com/booster-sa-motivation-pour-courir/

Vous débutez ? Vous rêvez d’accomplir une course spécifique  ou une distance spécifique ?   il y a le premier pas ou la première idée, juste sortir dehors et enfiler ses chaussures de running.  Pour le débutant qui chausse pour la première fois ses baskets de course, ll peut y avoir une appréhension : « vais-je arriver à courir pendant 30min », « je n’ai pas envie de me blesser », « mais au final, pourquoi se casser la tete à courir »   …

Un zeste de motivation entraine le corps et l’esprit et crée au fur et à mesure du temps une habitude de motivation pour sortir et courir (et même par mauvais temps !). C’est par des petits pas que se font les grands périples et la motivation, c’est comme un muscle, ca s’ travaille !

« La volonté mentale est un muscle qui a besoin d’exercice, tout comme les muscles du corps. »

Lynn Jennings, athlète américaine triple championne du monde de cross-country (1990,91,92)

Courir est un état d’esprit, un symbole qui va au-delà du simple fait de courir :

2014-14sep-les-foulees-du-saumur-champigny_damien

Cela influe sur sa forme, sa vitalité, son dynamisme, sa joie de vivre, sa curiosité.. donc allez y courez !!!Il y a la première foulée, la première respiration et l’on se sent comme un aventurier, prêt à battre des records. Le premier kilometre est souvent le plus dur à réaliser mais quand le coureur s’élance, alors il découvre l’élan, le mouvement, et la motivation qui le porte en avant.

Courir est un mouvement, un engagement avec soi.  Cela mobilise le pied posé sur la terre, puis les différents muscles des jambes, le bassin et les bras qui se balance  pour entrainer tout le corps.

En tant qu’être Humain, il est de sa responsabilité de prendre soin de ce corps. Je l’ai dit plus tôt la Préparation mentale et l’entrainement du corps sont essentielles. Puiser au plus profond de soi.

Ça y est vous avez chaussé vos nouvelles chaussures  !?  J’ai une bonne nouvelle pour vous, cela veut dire que la motivation est là et vous avez un objectif personnel en ligne de mire (maigrir, s’entretenir …) Et dans la ligne d’horizon, après les premières foulées, après l’entrainement puisque vous êtes motivés, alors voilà le temps de vous faire plaisir.  Joindre l’utile à l’agréable : se motiver pour courir bien sûr, mais surtout élargir ses horizons.

Pour se motiver, il ne faut pas poursuivre l’effort mais le rêve.

Comme mon rêve de finir ce marathon de venise en 2013 : Bien préparé, 3 séances de run par semaine avec un marathon sur 3 sorties parcourus chaque semaine, je me sentais prêt à conquérir Venise… Le jour J les 25 premiers km  se sont très bien passés, mais au passage du mur des 3O km, mon corps a donné des signes de faiblesses jusqu’à  avoir mal aux genoux ; mais ma volonté et mon rêve de finir le marathon était bien supérieure à mes maux ( et les 6 mois de préparation devait s’achever par une victoire personnelle) et la…. le mental rentre en scène.

j’ai pris mon mal en patience avec une allure modéré et j’ai fini la course majestueusement par la place Saint Marc bondé de monde ! Un rêve :) Les  derniers 5km se sont déroulés à travers un dédale de ponts, j’ ai vraiment senti l’âme de Venise entrer en moi et m’inspirer car le dernier km était pharaonique !LogoVeniceMarathon

La course à pied lors d’une compétition officielle est un dépassement de soi et une épreuve face à soi. Souvent on veut se prouver que  l’on est capable de faire un bon chrono ou  de terminer une longue course.  On se prête même à rêver pendant sa course au moment où l’on franchira la ligne d’arrivée. Chaque foulée nous rapprochant de la ligne d’arrivée, ce rêve se transforme pas à pas en réalité… et à l’arrivée, on se dit qu’aucun rêve n’est inatteignable puisqu’on vient d’en réaliser un !

« Rappelez-vous le sentiment que vous obtenez après une bonne course est beaucoup mieux que le sentiment que vous obtenez à force de vous asseoir et rêver que vous couriez. »
Sarah Condor : auteur, runneuse & nageuse pro

Courir cela correspond aussi à tester ses limites et étendre ses capacités – voir si toi tu es capable, de faire ce voyage  intérieur  d’auto-motivation : lutter avec soi-même et faire le bon chemin dans sa tête…Parfois, même  sur un kilomètre, la joie fait place au doute et à l’envie d’abandon, et c’est la qu’il faut puiser au plus profond de soi pour réveiller son esprit combatif.

Enfin,  il y a des moments de Magie !

Sur le trail des Templiers à Millau, j’ai couru le « Marathon des Causses » dans l’Aveyron, (beaucoup de relief) sous des paysages extraordinaires et une nature très sauvage… A l’heure du départ, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendais ni à quelle heure j’arriverais, mais mon objectif était de boucler le parcours. Chemin faisant, j’ai apprécié les senteurs de la nature, je me suis ressourcé et j’ai pu affronter la difficulté des kilomètres – presque le nirvana au vert –  j’ai écouté mon corps,  je n’ai pas cherché la performance, juste le plaisir.  L’arrivée s’est faite après 6h3O de course, et donc de nuit car je n’avais pas la moindre idée du temps que j’allais mettre. Vraiment pas prévu d’arriver à une heure aussi tardive.

Et la une belle surprise : La dernière descente, 500 M- sur 3 km . Il y avait quelque chose de magique avec tous ses coureurs dans la nuit lampes frontales allumé autour et devant moi :  un ballet de lampions  formant un cordon lumineux dansant jusqu’à la ligne d’arrivée. et croyez moi, avec la fatigue des 40km, les émotions ressortent davantage !

Et vous ? Courez-vous après un rêve, une émotion, un résultat, une sensation ?  répondez dans les commentaires …