Je travaille pour un physicien des particules, de l’infiniment petit.

Quand ils organisent entre eux un séminaire pour exposer leur théorie, ils se réunissent pendant une semaine à exposer, débattre de leurs théories et expériences.

Ils ont coutume d’organiser en milieu de semaine un sujet qui peut être ouvert au grand public histoire de diffuser un peu de connaissance.

Alors donc mon physicien très ami depuis toujours avec Hubert Reeves suggère celui ci par tel au physicien qui organisait le thème de la semaine.,très  embêté de n’avoir personne pour couvrir un sujet grand public.

M Reeves accepte et vient en France pour ce soir là.

Le physicien avec qui je travaille, ainsi que son épouse et moi même sommes conviés pour le jour de la conférence, histoire qu »il introduise les 2 hommes avant la conférence.

Nous regardons l’invitation rapidement : rue des écoles,

voilà dans le quartier des Ecoles proche de la sorbonne où très souvent se déroule des conférences scientifiques.

 

Nous voilà devant une porte close, un événement se prépare, on nous demande de patienter ce qui n’est pas le fort de mon physicien alors ni une ni deux à peine la porte s’entrouve qu’il s’engouffre d’un air d’autorité ministérielle.

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il a beau être tout petit tout le monde le laisse passer !  pourtant nous passons un guichet payant le « Nous sommes attendus « de son ton autoritaire semble suffisant.

Puis nous  progressons dans la salle. Là, effectivement des pupitres terminent d’être installés = surprise c’est une salle de concert !!!

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Nous rebroussons chemin , retour au guichet, trouvons le concierge, partons en quête d’une conférence scientifique dans une autre salle – non pas celle convoitée

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Perplexité – de dépit nous allons jusqu’a la rue de la Montagne Ste genevieve ou le Min est installé . Pas plus de succès, l’information ne leur est pas parvenu.

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Enfin las de marcher – nous décidons de rentrer chacun chez soi.

Moi sur le chemin de retour, je me dis que marcher jusqu’à Odeon très proche me fera oublier cet énervement.

Or 2 rues plus loin je vois une petit affiche Conférence H Reeves ce soir. Stupeur

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Nous avons confondu la rue des Ecoles avec la rue de l’ecole de médecine !

et là dans une belle batisse un amphithéatre en pierre accueille le célébre conférencier.

Le gardien d’un air gêné me dit que le sujet est démarré, Oui j’en suis bien consciente et mes pieds aussi après avec piétiné tout le quartier par ce soir d’été.

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Je m’avance doucement et reste calme – pour rentrer dans l’amphi il faudrait surgir près de l’estrade et interrompre presque le cours, heureusement me voyant embêtée et determiner à y être – il me fait signe de passer par au dessus surgissant discrètement dans les bancs du dessus – Ouf l’honneur est sauf je pourrais dire que j’ai assisté cachée ds les gradins à la majorité du cours magistral -

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Quelques pluies de questions rythment mon arrivée, le peu que j’en entends comble mon oreille et ma compréhension somme toute limitée s’étend un peu.

Le physicien avec lequel je travaille pour organiser un séminaire me voit.

Puis la conférence se termine.

Je descends saluer ce responsable et explique notre mésaventutre et que le physicien en chef est reparti.

je n’ose pas tout de suite saluer Hubert Reeves juste un signe de tête, puis je le vois tout tranquille et presque perdu à la fin de sujet.

Alors je prends mon courage et j’ose lui dire que son ami a eu une mésaventure qu’il aurait dû être là – quiproquo – cela le fait sourire.

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Ohlà  nouveau coup de panique intérieur que vais je bien pouvoir dire – je ne suis pas trop une spécialiste de l’infiniment petit moi !!

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Bon il me dit c’est un petit resto grecque c’est une tradition pour nous
très simple sans façon

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Allez hop allons z’y c’est vrai juste en face un restaurant grecque un peu moins pour les touristes que d’habitude mais simple.

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je me retrouve face à un très bel homme.

Je dis que je viens de postuler à un concours un dossier envoyé par la poste

pour être assistante au siège de l’organisme

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Cela l’interpelle …

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Et là cerise sur le gâteau il me dit que c’est pour travailler avec lui !!!

La vie a des ces raccourcis parfois.

Et moi qui croyait ne rien savoir du voyage dans le temps

je viens de faire un saut dans le futur !! incroyable

En août, je suis partie avec une amie,  où ? et bien à l’autre bout de la planète au Sri Lanka.

Vu d’ici en France cela semble loin, d’abord situer sur une carte où je vais, et oui juste de l’autre côté de l’Inde.

Attérir à Colombo la capitale accueillie par notre guide, un « pélerin français auteur de livre qui parfois emmène quelques brebis égarées comme moi à vouloir tester ce qui s’offre à moi.

Un collier de fleurs, autour du cou, non un vrai bouquet de fleurs nous accueille une à une, oui il faut dire que l’Aventure parfois visiblement se vit au féminin.

Nous nous retrouvons, que des femmes à vouloir découvrir ce pays sous l’angle de la tradition bouddhiste qui existe ici.

Une très jolie femme Sri lankaise nous offre les fleurs, je la salue, j’ose à peine lui parler, d’abord retrouver quelques mots d’anglais au sortir de 10 h d’avion qui m’ont semblé un saut de puce. Et puis tant de gràce irradie de cette femme qui vient nous accueillir à 7H un dimanche matin !! nous qui sommes un peu fripées.

Nous partons en mini-bus blanc avec un chauffeur( çà la conduite sera un autre chapitre !!) et un second chauffeur- retrouver notre 1er hotel en bord de mer.

Notre semaine se ponctue de visites de sites très beaux et en remontant en traversant en direction du nord, notre route nous amène à découvrir les « Stupa » que certains d’entre vous connaîtront sans doute mais moi je partais à la découverte -

Quelle sensation de ressentir la construction de ces stupa symbole de la communion des hommes avec l’univers,

On doit en faire le tour silencieusement, trois fois, pieds nus dans une marche méditative pour revenir à soi.

Parfois le tour correspond à 3 m et parfois 3 km.

Quand nous arrivons sur un merveilleux site .

La tradition veut que nous allions devant les petites carrioles toutes recouvertes de fleurs, fleurs de lotus, nénuphar, blanc, roses, profusion de couleurs.

Avant de rentrer en effet, il faut déposer une offrande, un plat en osier à fond plat débordant de lotus , chaque fleur ayant été disposée avec soin, le coeur ouvert pour inhaler un doux parfum, mais attention aux impairs . N’Allez pas immoler votre nez au fond du calice, Ah non malheureux, seul les dieux peuvent recevoir le parfum sacré, le pas nu et le nez digne, droit dans votre habit blanc, voilà comment vous entrez.

Comme les stupa sont souvent blanches – j’ai un peu l’impression de partager un bout de paradis avant l’Heure.

Juste respirer le temps qui s’installe sous une brise chaude.

Le pas fouillant la pierre d’un orteil tatonnant, l’oeil attiré par le dome d’or surmontant la stupa.

Quand l’obscurité enveloppe le monde et vous :

Tout l’Univers est là. Et les Etoiles sont bienveillantes.

Au troisième jour, nous visitons un site en hauteur caché en haut d’un vallon, nous sommes pourtant dans une région plate ou les stupas apparaissent d’un site à l’autre.

Nous nous plions au rituel, nous achetons les magnifiques lotus et les nénuphars, regardez  comme la beauté de leur forme est parfaite !! là-bas, ils appellent cela les « Waterlili », c »est le plus beau nom qui puisse exister.

Alors que je compose mon bouquet de nénuphars quelqu’un me tape sur l’épaule, une ombre que je n’avais pas vu – Ah  visiblement un voisin trouve mon bouquet très beau

soudain en un éclair,  un autre voisin saisit mon bras et mets sa main par dessous mon coude et sur mes fleurs pour se saisir de mon bouquet -avec une force  inattendue, hors du commun.  …

UN Singe le coquin, je lache les fleurs pour qu’il ne prenne pas tout.

-et voilà un admirateur arrivé des airs qui repart en s’accrochant à une branche…