Il est bien des merveilles en ce monde, il n'en est pas de plus grande que l'homme.
Pour les hommes, rien qui dure, ni la nuit étoilée, ni les malheurs, ni la richesse; tout cela un jour brusquement a fui
Un jour suffit pour faire monter ou descendre toutes les fortunes humaines.
j'ai vecu dans des yeux qui pensaient à sourire Guillevic - sphere gallimard 63L'amour dans un infini sourire Le monde vibrera comme une immense lyre Dans le fremissement d'un immense baiser -le monde a soif d'amour : Tu viendras l'apaiser. Poesies completes - Rimbaud 1870
Le bonheur est comme l'écho : il vous répond : mais il ne vient pas. "
Carmen Sylva
Etre Femme ?
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L’Ame et moi
Aujourd’hui je suis lasse , mon cœur se dilue dans la mélasse.
Les gens rient, meurent, se marient, font des enfants
et moi je suis toujours là, à applaudir le spectacle.
Je ne suis pas là. Je regarde le film dans la rue.
Cela pourrait être triste, c’est pathétique et bête.
De vouloir à tout prix ce que les autres ont et pas moi.
Car je suis moi. Et je ne peux pas vivre la vie des autres.
Je suis moi à l’extérieur, et j’attends le droit à l’erreur.
J’attends la poignée de main qui dit allez viens
Leve toi pour vivre et parler, vivre et rêver
ou à l’inverse, rêver, parler, et vivre en vrai
Aujourd’hui je constate, que mon cœur fait des erreurs
Mais il reste à l’extérieur du flot de la vie
il me donne le droit d’avoir quelques amis
mais pas le droit d’aimer pour de vrai
Alors de guerre lasse, je rends les armes.
Mon âme est seule bien qu’entourée
car emmurée, prise dans la glace
elle peut voir mais non toucher.
Elle peut deviner à travers l’eau de la vie,
Mon cœur est le gardien de l’âme
il prend trop à cœur sa mission.
Il garde son amour comme un rempart
pour mettre le cœur à l’abri
Mais l’âme n’a pas de rempart
elle dissout, dilue, réchauffe
les blocs de glace les plus tenaces
Alors de guerre lasse, le cœur rend les armes,
pour laisser place à l’âme,
dans la rivière du courant de la vie.
Renaître
A l’ombre de ma plume, un trait à peine un soulignement
pas un clignement d’oeil, battement de paup!ère.
Figé devant le blanc de la page. …Qu’écrire . . .
Que mon amour mérite plus qu’une ombre.
Mon coeur a pleinement le droit de danser
dans la lumière des rayons de soleil.
Que dire dans le monde de l’ ombre
Le gris se trouble jusqu’à cotoier la peur
dans les heurts des coins de la pensée
Que mon Coeur a hâte de dépasser
l’absence, l’attente et la violence
quand le monde s’offre dehors
Au soleil de mon encre, un trait de chaleur
prend feu dans le sang bouillonnant
de la pulsation, fière d’être la Vie.
Que dire, la Vie est la Pulsation
qui guide mes pas et mes expèriences
Mon choix est universel, chercher
par la chatoyance de l’Amour
à se réchauffer au Soleil.
Et comme l’Amour est éternel
le soleil l’accompagne
à la vitesse de la lumière
Et mon coeur se rouvrira
De ces battements libres
je renaîtrais